Sélection d’Hatanna – Novembre 2017

Hellow les renardeaux,

Alors, prêts pour vos cadeaux ? Noël approche, quelques jours seulement. Pfiou ! Ça passe à une vitesse, quelle folie. Enfin, si vous n’avez pas encore d’idées voici quelques ouvrages qui pourraient vous satisfaire.

Couverture LAB.jpgTout d’abord, Les Ailes brisées de Marie Liondor. C’est une belle romance avec des cœurs déchirés et de multiples péripéties. Le lecteur est tenu en haleine du début à la fin ne sachant ce qui l’attend. Le personnage principal, Manon, jeune fille au célibat endurci, ne comprend pas ce qui l’attire chez le beau et mystérieux Robyn. Ses yeux verts lui font littéralement perdre la tête. D’où vient-il ? Quels sont ses secrets ? Toute chamboulée, elle trouve refuge chez ses grands-parents aux doux surnoms de Papou et Mamou. Le moins que l’on puisse dire c’est que la vie ne l’a pas épargnée.

Un bon dans le passé survient au milieu du roman afin de nous exposer des faits d’antan. Ce flash-back permet de plonger dans une autre époque et cela joue totalement en faveur du texte qui en devient davantage vivant.

Je mettrais toutefois un petit bémol sur certains dialogues un peu trop sucrés. Ils s’aiment, à n’en pas douter, mais trop de mots doux tue les mots doux. Quant à vous, croyez-vous en l’amour éternel ?

La_Vengeance_du_pardon.jpgQui parle d’amour peut aussi parler de vengeance… et c’est ce que fait Eric-Emmanuel Schmitt dans son recueil de nouvelles intitulé La Vengeance du pardon.

« Les hommes sont plus enclins à rendre le mal que le bien car la reconnaissance est un poids alors que la vengeance est un plaisir. » Tacitus

Ce texte est éblouissant. Fluide, il emporte le lecteur dans sa fougue. C’est impressionnant cette manière d’incarner chaque personnage avec précision, de nous montrer leurs traits de caractère avec autant de détails. On passe de l’un à l’autre avec aisance, sans contrariété. Chaque personnage porte son histoire, son deuil, son pardon. C’est d’une justesse ! La mélodie nous emporte et c’est magnifique. On note par ailleurs que la nature a beaucoup d’importance dans ces quatre nouvelles pourtant très différentes les unes des autres. Les mots sont assemblés de telle manière que de nombreuses citations m’ont inspirée. Je n’avais encore jamais osé lire du Eric-Emmanuel Schmitt mais cette première découverte, grâce à La Grande Librairie, m’a totalement conquise.

Les quatre histoires dépeignent le portrait de personnes parfois ravagées par la douleur mais trouvant finalement du réconfort dans le pardon. Celui-ci peut toutefois prendre des formes bien différentes de l’un à l’autre. Les deux premières nouvelles sont particulièrement époustouflantes, l’une avec deux sœurs jumelles qui toute leur vie sont liées, et l’autre avec un père qui fuit ses responsabilités pour finalement les endosser à un degré inimaginable pour certains parents. L’amour fait parfois faire des folies, mais les liens du sang et l’image de la famille vont parfois au-delà du pensable.

Couverture ABIE.jpgAllez, un peu de science-fiction désormais avec Tasha Lann et son A.B.I.E. Quelle bouffée ! Pfiou, un vent violent nous traverse subitement. A.B.I.E n’est pas un prénom, c’est un projet, une expérience. Sam Connor est une adolescente qui déteste l’autorité et les piqures, alors quand vient la visite médicale annuelle, elle laisse son meilleur ami passer à sa place. Mais les résultats la rattrapent, et mentir ne sert désormais plus à rien. Ils l’ont retrouvée.

Les rebondissements s’enchaînent sans qu’on connaisse le dénouement final. Le lecteur est happé par le personnage et les souffrances qu’il endure. Une fois la dernière page tournée, on ne souhaite qu’une seule chose : Que la science ne parvienne jamais à obtenir de tels résultats.

Asterix-et-la-Transitalique.jpgAh ! Voici venu le tour des irréductibles Gaulois. Eh oui ça y est, le nouvel opus d’Astérix est sorti, Astérix et la Transitalique. Uderzo et Goscinny ne sont plus présents sur la scène mais Ferri et Conrad reprennent le flambeau. Les illustrations sont d’ailleurs parfaitement fidèles. Il n’y a rien à redire. Concernant par contre le scénario, il y a de l’humour, c’est certain, de bons jeux de mots, toujours au rendez-vous, mais certaines actions se déroulent trop rapidement et on passe parfois un peu du coq à l’âne sans vraiment comprendre pourquoi. Heureusement, le banquet final est toujours là !

En bref, un sénateur veut prouver la suprématie de Rome en organisant une course en Italie. César en est fier et l’encourage. Les Gaulois y participent et la course tourne plus ou moins mal…

Petite anecdote, c’est après être allée voir Thor Ragnarok dans la journée que j’ai remarqué la ressemblance entre son marteau et celui qui accompagne toujours Cétautomatix. Ah… les noms des personnages sont toujours un régal. Et je dois admettre qu’ils n’ont pas lésiné sur leur imagination dans ce volet.

Un article est par ailleurs dédié à deux autres de mes lectures : Louméria, Tome 1 : La Bague des légendes de Camille Huot et Héritage mortel de Tasha Lann.

Alors lecteurs, vous avez trouvé de nouvelles idées de cadeaux ? N’attendez pas, Noël pointe le bout de son nez !

À très vite, et joyeuses fêtes !

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