
Hellow tout le monde,
Un nouveau mois débute, et avec une petite sélection du mois. Eh oui, même si je parcoure les mers à la recherche de mille merveilles, je reviens toujours aux essentiels, les livres. Ainsi, commençons léger.

Guy de Maupassant manie les mots comme personne. C’est un auteur phare de son temps, le XIX
e siècle. Avec
Contes du jour et de la nuit, il tente de nous faire réfléchir sur la condition humaine, les inégalités sociales, les oppositions entre riches et pauvres. L’une des nouvelles proposées dans ce recueil parle d’un parricide commis par un enfant abandonné. Après toute une description, l’auteur demande : « Si nous étions jurés, que ferions-nous de ce parricide ? » C’est ainsi qu’il prend le lecteur à partie. Il nous montre la société telle qu’elle était à l’époque, et telle qu’elle peut encore l’être aujourd’hui.
La Parure est également présente dans l’ouvrage. On se doute de la chute. Le mensonge n’apporte jamais rien de bon. Quoique le pardon guère plus. Ces lignes dévoilent le talent d’un auteur mort et enterré qui a su nous faire rêver et voyager. On note d’ailleurs un certain attachement à la Corse qui revient au fil des pages.
On lit l’amour, on lit la tromperie, le mensonge et la déchirure. Les êtres aimés se retrouvent des années après, changés, parfois même détruits.

Tout autre registre avec Ken Follett et
Les Lions du Panshir. L’auteur nous dévoile ici les sombres pensées d’une femme, dévorée par la passion mais trahie par deux amants. Son combat de femme et de mère dans un pays où l’indépendance féminine est mal vue est dépeint avec courage et bravoure. Ses états d’âme, ses pensées, tout est décrit dans les moindres détails. L’Afghanistan nous offre ses portes, et avec son conflit opposant les Russes aux natifs. Les dictatures s’affrontent, c’est à savoir laquelle sera la moins pire. La plume nous guide à travers des paysages inconnus, déchirés par des bombardements et les coulées de sang. L’obscurité humaine est un combat et la cruauté conforte cet état. Mais il semblerait que l’amour gravisse toutes les frontières.

Poursuivons avec l’un des maîtres du genre ! Harlan Coben et son polar
Sans un mot. Excellent. L’intrigue est multiple et on se doute de certains éléments mais la majorité des rebondissements est inattendue. On lit avec passion. Le fil des pages nous dévore. C’est un savoureux mélange qui mêle histoires de famille et quiproquos. Il n’est jamais évident d’élever son enfant, encore moins de le protéger. Alors on fait de son mieux, et c’est toujours ainsi. Nul n’est parfait mais il faut tout de même avancer. Rien ne laisse à présager du danger. Harlan Coben torture avec brio notre esprit et lui permet une gymnastique sportive, celle de se dédoubler pour suivre plusieurs enquêtes à la fois. Le maître du thriller porte bien son nom pour notre plus grand bonheur ! Des parents s’inquiètent suite au suicide d’un jeune du lycée. Ils vont alors commettre un acte que certains répugneraient. Espionner. Mais qui sait si cet acte ne les a pas tous sauvés ?

Découvrons désormais une jeune auteure belge, Virginie Vanos, qui s’adonne également à la photographie. J’ai eu le plaisir de découvrir deux de ses œuvres. Premièrement,
L’Exilée. La présence de myosotis dans ses lignes m’a tout de suite enchantée. « Ne m’oublie pas. » Quel beau message… De prime abord, je pensais que le passé du personnage principal, Marek, parti à travers le monde chercher une femme à peine connue afin de connaître ses sentiments à l’égard d’un ami décédé, n’était pas suffisamment développé. De même que celui d’Alexandra, la femme mystérieuse. Évidemment, j’ai eu les deux livres et n’ai pas attaqué par le premier. Enfin ! Quoiqu’il en soit, un beau voyage avec des repères réels et permettant aux lecteurs de plonger plus profondément dans les abysses du récit. L’auteure s’est sans doute inspirée d’une part de sa propre expérience au cours de la rédaction et cela se ressent au travers des lignes qui nous emportent vers un ailleurs. Le début semblait confus, mais cela se comprend, fallait-il encore commencer par le tome 1 ! La suite s’enchaîne parfaitement et on prend plaisir à suivre Marek à Bali, en Turquie ou encore au Mexique. Le petit point historique sur le prénom Marina au Mexique est également très appréciable. Autre culture, autre héritage dévoilé.

Ainsi donc, pour poursuivre avec le premier volet découvert en seconde place,
Le Spectateur. De nombreux traits d’humour très appréciables rythment le texte. C’est un très bel hymne à l’amour. L’être humain est capable des pires folies pour l’être aimé. Les mots s’envolent, fluides, et nous permettent de nous évader, ou de réfléchir à notre propre condition amoureuse. Tout s’éclaire quant à la lecture de
L’Exilée. Émouvant et touchant, le récit mêle coups de gueule et amitiés éclectiques, mais sincères. Alex est psy et tombe amoureux de sa patiente. Qu’adviendra-t-il de cette relation ? Qui en sortira vainqueur ? Se profilent à l’horizon la recherche de l’amour et la dépression qu’il peut entraîner quand il est trop fort et non partagé. Enfin, remarque, ça nul ne le sait.Alors chers amis lecteurs, des lectures en vue ?
À très bientôt,
Votre sirène dévouée.
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