Hellow !
Comment vous portez-vous ? La grippe vous a épargné ? Ah ! Quelle belle saison que l’hiver mais au diable ses microbes ! Enfin, certaines maladies sont plus incurables que d’autres. Certaines sont également fourbes, invisibles, mentales. Mais toutes inspirent les neurones créatifs.
Nombreux sont les films américains qui mettent en scène des écrivains à l’esprit tortueux, voire psychotique. Fenêtre secrète, sorti en 2004 avec Johnny Depp dans le rôle principal, est un bon exemple. L’écrivain doit faire face à un inconnu qui semble le connaître mieux qu’il ne se connaît lui-même. Bizarre… Autre film, adapté d’un livre, Beyong lies, sorti en 2015. James Franco y incarne le rôle d’un écrivain complètement paumé qui ne sait plus différencier la réalité de ses souvenirs de ce qu’il s’est imaginé. Il enchaîne les conquêtes aux pratiques obscures, noyé par son succès. Il n’a jamais prévu que le retour de son père enverrait valser tout ce qu’il a construit. Où se cache la vérité ? Qu’y a-t-il au-delà des mensonges ? La mémoire est ainsi faite qu’elle réalise parfois la prouesse étrange de modifier le passé, ou tout du moins la perception que nous en avons. A-t-il vraiment agi ainsi ? A-t-il vraiment prononcé ces paroles ? Qui dit vrai ? L’esprit ou la raison ?
Le personnage de James Franco a souffert, c’est indéniable, mais dans quel contexte ? S’est-il lui-même infligé toutes ces souffrances ? Se plongeant ainsi dans le rôle désespéré du martyre. À vous de le découvrir.
Le film est intéressant bien que parfois un peu long. On ne voit pas toujours où cela va nous mener tandis que certains éléments sont courus d’avance. Quoiqu’il en soit, une belle découverte.