Hellow !
Alors retournons un peu sur le terrain des séries. J’ai récemment découvert, et dévoré, cela va sans dire, une série allemande au doux nom de « Dark ». On est tout d’abord un peu surpris par la tournure des choses et on se demande bien là où ça va nous conduire pour finalement saisir toute l’ampleur du paradoxe temporel. Le cycle de 33 ans prend forme et tout se répète inlassablement de la même manière. Encore, toujours, le temps n’a de cesse d’être modelé. Qui vient avant ? Le présent ? Le futur ? Le passé ? Rien n’a plus d’ordre dans ce désordre organisé.
Un jeune garçon disparaît. Encore. Les recherches s’enchaînent mais toujours rien. Finalement, de vieux démons ressurgissent, des quiproquos d’époque refont surface et des destins s’entremêlent à en perdre la tête. Mais qui est le coupable ? Et en quelle année se trouve-t-il ?
Les musiques sont bien choisies et collent parfaitement aux différents moments. Certaines chutes parviennent au cours des épisodes ce qui laisse à penser que c’est la fin, mais non, c’est simplement un énième rebondissement. La manière de filmer donne toute son amplitude aux scènes et les mélodies d’ambiance donne le ton. Elles permettent de monter en pression tout doucement. L’inquiétude prend forme. On a parfois l’impression que le Slender Man va surgir de derrière un arbre.
Sortie en 2017, cette série Netflix composée jusqu’alors d’une seule saison de 10 épisodes vaut le détour ! Et elle fait penser à Stranger Things sur certains points.
Alors rendez-vous au prochain épisode.
« Wo ist Mikkel ? » Nein. « Wann ist Mikkel ? »
Hatanna 