La Plateforme

Hellow tout le monde,

Comment ça va en cette période de vacances ? Enfin, pour certains seulement… Alors, cassons un peu l’ambiance festive des barbeucs et autres événements où la nourriture et les boissons sont présentes en quantité. Car dans le film qui nous intéresse dans l’immédiat, ce n’est pas, mais alors pas du tout, le cas ! Découvrons ainsi La Plateforme, un film espagnol sorti en 2020.

Alors déjà : Non mais c’est quoi cette fin ? Qui a dit qu’il fallait commencer par le début ? Enfin, si on peut nommer cela une fin… Bref. Passons.

« Il existe trois catégories de personnes. Ceux d’en haut, ceux du dessous et ceux qui tombent. »

Le concept du film est assez simple, en tout cas à première vue. Des gens sont enfermés dans ce qu’on nomme la fosse. Pire ! Ils ont choisi d’y entrer. Un nombre de niveaux indéterminé, aucune sortie, aucune activité si ce n’est éventuellement la seule chose que chacun peut mener. Pour certains un chien, pour d’autre un livre. D’autre encore, un couteau qui s’auto-aiguise. Au centre de chaque cellule : un trou qui permet à la plateforme de nourriture de descendre. Évidemment, les premiers niveaux ont de quoi se nourrir. Mais une fois au niveau 100, il ne reste plus grand-chose. Ce qu’il faudrait c’est un élan de solidarité ? Tu parles !

Un jour, un homme tente de changer les choses. Y parviendra-t-il ?

Au début, on se demande où on va. Puis on se prend dans l’histoire, même si on ne voit pas bien où cela va conduire. Et alors à la fin… enfin bon ! La musique est parfois angoissante, elle colle bien avec l’ambiance générale. Encore une fois, âmes sensibles s’abstenir. Le film offre une bonne grosse dose d’hémoglobine. Et pas toujours de manière très propre. On a mal pour certains personnages ! Le climat est clairement anxiogène à souhait. Le spectateur s’interroge en permanence et obtient très peu de réponses. C’est assez déroutant.

Le concept est percutant et la question de la régulation de la nourriture est tout de même une problématique intéressante face à notre société où certains meurent de faim alors que d’autres sont dans l’opulence. L’égoïsme humain dans toute sa splendeur. C’est une belle métaphore. Les effets spéciaux sont maîtrisés et les décors n’ont pas besoin d’être plus expressifs. Néanmoins, la fin est assez frustrante et la Sirène a trouvé que cela se terminait un peu vite.

À voir si le cœur, ou les tripes, vous en disent !

À très vite !

La Sirène Tranchante