Hellow tout le monde,
Bon, la Sirène Tranchante a voulu bien faire en regardant (enfin !) Lolita. La version de 1962 a été réalisée par Kubrick et le film est une adaptation du roman de Nabokov publié en 1955. Alors bon…
La Sirène Tranchante n’a rien contre les films en noir et blanc, au contraire, par contre elle a déjà du mal à rester en place pour un film d’1h30 alors imaginez un peu sur un de 2h30. Sans avoir lu le roman, impossible de faire une comparaison. Par contre, en termes de jeu d’acteur, chapeau ! C’est très pro. Mais alors, qu’est-ce que c’est long… Bon au moins on comprend bien ce qu’est une lolita, soit une nymphette, et un nympholepte. D’ailleurs, le film a fait scandale à sa sortie ! Par contre, il serait carrément dans l’air du temps actuel. Un homme amoureux d’une ado, tout ça, tout ça. Cela ne vous rappelle rien ?
On retrouve ainsi le professeur Humbert qui rencontre Lolita alors qu’elle est encore assez jeune, douze ans initialement dans le roman. Il est écrivain et va aduler sa dulcinée. Elle quitte le nid familial et lui, non sans la désirer moins, entretient une relation avec sa mère. Il devient ainsi son beau-père. Tiens ! On se croirait presque dans de la mythologie ! Bref, la mère décède et il s’en va cueillir la jeune Lolita dans la fleur de l’âge, se faisant toujours passer pour son beau-père aux yeux de la civilisation, sauvons les apparences bien sûr ! Il faut tout de même savoir que le film s’ouvre sur une scène où ce cher Professeur abat un certain Clare Quilty, a TV writer. À noter d’ailleurs que nous sommes dans la tête d’Humbert tout du long. Nous avons donc son point de vue. Nous voyons ainsi Lolita au travers de ses yeux. Cela n’a rien d’objectif et c’est au spectateur de juger si ce qu’il fait est bien ou mal. Il pense d’ailleurs généralement que Lolita n’est qu’une petite aguicheuse.
L’intrigue est intéressante, mais trop lente. Il faut cependant reconnaître la patte de Kubrick, la réalisation est spectaculaire, on passe de l’aspect comique à celui de la tragédie en un rien de temps. L’obsession du personnage principal est particulièrement bien retranscrite par les expressions et le jeu d’acteur de James Mason. Quant à la mère de Lolita, son côté hystérique et amoureux de l’écrivain est merveilleusement bien joué. De gros points positifs sont donc à noter mais la lenteur du film a mis un bémol. Faites-vous votre propre opinion ! Ce film a marqué les esprits et on comprend pourquoi. Et il est encore d’actualité !
Belle découverte à tous !
La Sirène Tranchante