Hellow !
Alors l’été s’annonce bien ? Les jours rallongent. Les arbres fleurissent. Tout devient plus jolie. Profitions-en pour parler d’une série Netflix déroutante et fracassante. Altered Carbon. Au moment où cet article sort j’ai visionné les épisodes depuis un moment et j’espère que de plus en plus de personnes en ont fait autant.
Imaginez un monde où presque plus personne ne meurt. La technologie fait des miracles et il est possible d’être réenveloppé dans un nouveau corps laissé à l’abandon. Une seule condition : avoir sa pile intact, soit le petit élément situé à l’arrière de la nuque et recelant toute notre personnalité, voire notre âme. Quant à l’enveloppe… plus on est riche plus on a de chance d’en avoir une bonne. Et si certains sont trop attachés à la leur eh bien il y a toujours la possibilité de se cloner. Pouah ! Quelle horreur ! Enfin, vous pouvez donc sans mal supposer que les abus vont bon train, la réalité est altérée et le virtuel prend parfois le pas sur l’IRL.
Ceci dit, il faut noter un point non négligeable : l’apparence n’a plus d’importance. En tout cas plus dans une certaine mesure. Peu importe la couleur de notre peau, notre taille ou la forme de nos yeux, l’important est l’être interne qui parle. L’âge n’a plus aucun sens, pas plus que le sexe d’une personne. Un homme peut cacher une femme et inversement. Tout se mélange. Alors quel est véritablement le sens de tout ceci ?
L’évolution de l’espèce, l’évolution de la technologie, est-elle finalement un bien ou un frein ? Permet-elle d’avancer ou provoque-t-elle un retour à la bestialité ? Qui le sait ?
Un voyage dans le temps et l’espace aussi perturbant que passionnant. Et c’est inspiré d’un ouvrage de Richard Morgan ! Une bonne dose de SF.
Allez, à très vite pour de nouvelles découvertes !
Petit plus : On voit apparaître dans l’un des épisodes Le Baiser de Gustave Klimt, mentionné dans l’article sur l’Autriche #1.
Hatanna 